Exorcisme : L'abbaye
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Viens mon enfant, exorciser la bête en toi
 
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 >Marie

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AuteurMessage
Marie

Marie


Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 05/01/2007

>Marie Empty
MessageSujet: >Marie   >Marie Icon_minitimeVen 5 Jan - 4:35

Nom : ? C'est souvent: Marie... Machin là...

Prénom : Marie

Âge : Dans les 17 ans

Rôle au sein de l'Abbaye : Etudiant

Orientation : Neutre.

Motivations supposées : Vengeance, soif de connaissance.

Objets personnels :

Une chaîne autour du cou, ses quelques vêtements. Des livres, d'auteurs aussi disparates que divers, allant du scientifique au roman fantasy, qui tiennent à grand peine dans son sac de sport banal. Des basket usagées, un pantalon trop large. Tout ce que Marie possède semble être déjà passé par plusieurs utilisateurs. Une vieille veste défraîchie en jean, que Marie porte souvent, un baladeur dont les écouteurs pendent. Aucun objet tranchants, coupant, ou pouvant passer pour une arme, mais un bloc de feuilles à dessin, et une trousse remplies de crayons et d'une gomme bien sûr. Surtout, ne pas oublier Nounours, un panda aux couleurs passées, mais toujours doux et confortable comme oreiller.

Ancienneté dans l'Abbaye : Nouvel arrivant/te

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Description physique et psychologique:

Marie c’est toute une histoire. Ce nom, Marie, a toute une histoire. Un nom évocateur. Marie sainte mère de Dieu. Un nom qui commence comme maison, maman. Un synonyme de douceur paisible, de quiétude. Synonyme de beauté. Une petite fille aux tresses blondes virevoltantes, au sourire facile, aux yeux pétillants de malice et de bonheur. Oui. S’il on prononce ce nom, Marie, c’est à coup sûr une charmante vision qui s’installe sous les paupières.
Surtout, gardez les yeux fermés. Les ouvrir serait aller au devant d’une cruelle désillusion. Car Marie c’est tout sauf beauté et quiétude. Mais voilà, les yeux sont conçus pour voir, ils s’ouvrent, et ils voient. Et Marie, c’est ça. Marie c’est un visage pâle aux traits inexpressifs encadrés par une tignasse courte emmêlée. Un visage mangé par deux grands yeux. Et Marie n’est ni paisible ni douceur, et pourrait y trouver de la beauté ? Peut être.
En tout cas, c’est jeune, ça parle, c’est humain. Ca possède le bon nombre de bras et de jambes, et même de dents. Mais c’est chétif. Ca pourrait s’envoler au moindre souffle de vent. Cette silhouette trop mince, négligée, dégingandée, perdue dans ses vêtements larges, ne marque pas vraiment la mémoire.
Aucun détail surprenant a par les yeux, aucune, protubérance exprimant son appartenance à un sexe où un autre. Un ange alors ? Peut être… Un ange sacrément étrange alors… Marie n’exprime rien, mais Marie ressent beaucoup. On dit que les yeux sont le miroir de l’âme, c’est particulièrement vrai chez cet être mal nourri dont le visage ne révèle rien en lui-même. Car toute l’émotion de ce corps fin est contenue dans le regard. Un regard qui la résume. Car Marie, pour beaucoup, ça n’est rien d’autre qu’un regard. Un regard à deux tranchants.

Un regard souvent perdu, rêveur, qui ne regarde jamais vraiment ce qu’il a devant les yeux. Quand il regarde autre chose que les livres, car la plus grande particularité de Marie c’est sa façon de ne jamais quitter ses bouquins.

Mais parfois c’est un regard de bête traquée. Car Marie a peur. Peur du noir, peur du jour à venir, peur du vide, peur de la foule, peur du silence, peur de l’autre, peur d’elle-même, peur des démons, peur du monde. Une crainte terrible, certes, mais une lueur qui la tempère. Une lueur de curiosité. Pas d’une petite curiosité, une curiosité dévorante, une avidité de « savoir ». La peur et la curiosité. Une cohabitation impossible dans une petite âme pleine de contradiction qui déchire Marie en permanence entre deux aspirations. Une porte fermée est pour elle la tentation suprême et une terreur extrême. Envie de savoir ce qui se trame derrière, peur de savoir ce qui si s’y trouve. C’est un regard étrange, hanté, dont on se souvient quand on le croise.

Elle a peur d’un monde où elle ne se sent pas à sa place, et a décidé que le meilleur moyen de remédier à ce problème était d’apprendre pour comprendre, ce qui satisfait tout à fait son avidité naturelle du savoir. Et Marie a découvert qu’elle oubliait dans les livres. Le livre apaise ses craintes, nourris son avidité. Marie est un vide qui se remplie à toutes les sources. Elle boit les paroles de ses interlocuteurs, ingurgite les lignes des livres, et n’oublie rien. La nature l’a en effet doté d’un cerveau plus que convenable.
Ce sont les livres qui lui permettent de ne pas toujours avoir peur, mais ce sont aussi eux qui lui donnent son regard absent, fixé dans un autre monde, ailleurs. Marie se perd dans des mondes imaginaires, son esprit s’envole et les préoccupations bassement terrestres ne l’intéressent plus. Marie rencontre souvent le sol, car Marie ne regarde jamais ses pieds. Occupé à autre chose.

Mais Marie, c’est aussi des doigts. Des doigts blancs, longs et fins, des doigts fureteurs, inquisiteurs, dotés d’une volonté propre, des doigts agiles qui s’enroulent autours de ce qu’ils attrapent. De pianiste ? D’artiste ? Non, de voleur. Mais ces doigts, Marie les dévoilent rarement, enfouis dans les manches trop longues de son pull, où cachés derrière ses livres.

Marie c’est ça. Un être androgyne excessivement mince et frêle, conduit à l’exorcisme par son histoire et ses capacités, dotées d’assez de dons pour survivre, mais ne comprenant pas encore comment les utiliser. Un être vague, nonchalant et rêveur, savant à ses heures perdues, pile électrique à d’autres. Une contradiction vivante qui s’approche de la schizophrénie.

>Marie Marie_11

Passé :


Une maison de banlieue un soir, une cuisine claire. Une cuisine bien équipée aux murs blancs. On y trouve un four, un à micro-ondes, un grille-pain, des étagères remplies… Une cuisine immaculée, tenue par une bonne ménagère, soucieuse de propreté.
Mais tiens, sur le carrelage blanc, une minuscule tâche rouge… Un liquide à l’odeur douceâtre très reconnaissable. Et puis là autours, d’autres encore.
Elles forment un dessin sur le sol. Oui, se concentrer sur les dessins… Oublier les hurlements, oublier les bruits de coups, oublier que c’est maman, là, par terre. Penser à la pendule, les petits lapins qui se pourchassent autours du cadran, l’aiguille qui avance lentement, si terriblement lentement…
Non, penser aux lapins, ne pas se dire que c’est papa, là, au dessus. Ne pas se dire que c’est lui qui tape sur maman. Sur maman qui a essayé de la défendre… Sur maman… Maman qui ne bouge plus… Qui ne bouge plus… La tâche s’élargie. Elle s’étend en forme de croix dans les rainures du carrelage…


Sirènes bleues dans la nuit noire, sirènes hurlantes dans le silence épais...



~ Officier Beneau à sa femme le soir même devant la télé ~

« Il n’a pas cherché à s’enfuir, et en fait, c’était lui qui nous avait appellé. Paraissait sonné, comme si il réalisait pas. Planté au milieu de la cuisine comme un idiot. Fou a mon avis. Et y avait la gamine prostrée dans un coin. Pleurait même pas, elle n’a même pas lâché un seul mot. J’croyait qu’cétait un ptit gars d’ailleurs, avant qu’on apprenne son nom. Ils ont décidé de le mettre dans un foyer. »




~ Discussion dans la salle des professeurs entre Melle Lacroix et Melle Leroux ~

« - Vous avez entendu la nouvelle ?
- Sur Marie, le petit muet ?
- La petite vous voulez dire, oui. Patrick n’en a pas cru ses yeux, mais elle a bel et bien tenté de tuer son petit camarade.
- Qui l’aurait cru. Un … une si bonne élève. Travailleuse, toujours à poser des questions.
- Des questions souvent étranges remarquez…
- Oui mais… Je l’ai toujours bien aimé.
- Et pourtant.. Il paraît qu’ils étaient à table, et soudain elle s’est jetée sur le petit Marc Leteurtre, d’un seul coup !
- Ils étaient inséparables !
- Vous savez, ce n’est pas étonnant, avec le passé qu’elle … il… a. D’ailleurs, il paraît qu’elle a parlé.
- Marie ?
- Oui, aux enquêteurs. Toujours : Le même regard que papa, le même…
- C’était une élève si prometteuse… »






Rapport du docteur Henri Bloch, Centre Psychiatrique de St Pierre Le Juste, à son collègue le Dr Soucage.

« Marie présente des troubles certains du comportement, mais pas au point d’être placé dans un centre, cela risque de le troubler plus qu’autre chose. Au début, Marie avait peur de tout, mais une fois le chemin de la bibliothèque trouvé, son attitude s’est beaucoup améliorée. Marie ne quitte pour ainsi dire plus du tout l’endroit, et a toujours un bouquin ouvert sous les yeux. Par contre il s’est mit à tomber souvent. Je crois qu’il est fasciné par l’imaginaire, l’illusion. Ca l’aide à oublier son passé. »

Note de bas du dossier de Marie : Mémoire très impressionnante, faire attention à ses crises de panique.




Journal de paroisse.

Un nouvel arrivant


Notre prêtre exorciste à recueillit chez lui Dimanche dernier un petit orphelin du nom de Marie agé d’environ 15 ou 16 ans. Marie ne parle presque pas mais fait montre de beaucoup d’intelligence et de curiosité. Le père, lui-même possédant un grand savoir, lui fait partager ses expériences, et l’enfant profite du savoir qu’on lui prodigue avec générosité. Notre prêtre à réussit à extorquer quelques informations à son jeune protégé, et nous pouvons dire qu’il s’est vraisemblablement enfuit d’un centre quelconque.
Il est maintenant
[…] [suite en page 3]





Lettre du père Sylvestre a l’abbaye

« […]Marie est mon, ou ma, je n’ai pas encore réussit à le déterminer, protégé. Il ( utilisons ce pronom pour le moment ) possède de nombreuses qualité qui je pense en feront un bon exorciste. Il a je crois une vieille revanche a prendre, j’ai cru comprendre que sa famille a été brisée par un démon qui s’était emparé de son père, il me semble qu’il ne la réalisé lui-même que beaucoup plus tard. Son esprit est en permanence occupé, il rêve, imagine, et en vérité, je pense qu’il n’est pas corruptible par les démons. Marie est trop à côté de la plaque si vous pouvez me passer l’expression. Je vous l’envois donc, en espérant qu’il ne se perdra pas en route. Il fera sans aucun doute un étudiant très appliqué. […] »
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